Collectif « Arnaudet Meudon »

collectif qui se crée grâce à l’engagement de nombreux Meudonnais et voisins, défenseurs du patrimoine des carrières souterraines classées, et de sa colline Rodin.

 

 

DERNIÈRES NOUVELLES :

Fin décembre 2018 : vos 1.716 signatures ont été comptabilisées et transmises au Ministère de la transition écologique et solidaire, en charge de donner son autorisation sur les travaux de comblement partiel du site par déblais de type minier (issu des divers chantiers du BTP en Île de France dont ceux du creusement des nouveaux métros du Grand-Paris-Express).
Un courrier a accompagné vos contributions, cosigné par une trentaine d’associations et une centaine de spécialistes (géologues, paléontologues, historiens...) tentant de convaincre le Ministre François De Rugy du désastre du comblement. C’est ce même Ministère de la transition écologique et solidaire qui avait pourtant lui-même lancé l’Inventaire national du patrimoine géologique pour évaluer les richesses du sous-sol français, et qui avait choisi les carrières Arnaudet pour porter le drapeau des Hauts de Seine.  Le recueil de cet inventaire, paru en octobre 2018, était préfacé par Nicolas Hulot : extrait consultable ici

Fin février 2019 : l’association Vivre à Meudon envoie, à son tour, un dossier documenté au Ministre François De Rugy, mettant en évidence le manque de cohérence, de rigueur et de transparence des études préalables de la ville ainsi que le besoin d'élargir leur champ et la maîtrise d'ouvrage.

Mi-mars 2019 : l’association Ar’Site, qui édite une revue semestrielle d’architecture-paysage, publie un cahier spécial de 16 pages sur la carrière Arnaudet et sa colline Rodin : à découvrir en cliquant ici.
Un exemplaire a été transmis au Maire de Meudon, dans l'espoir de le sensibiliser au potentiel incroyable de ce site et l’encourager à ne plus jamais "oublier" la carrière dans l'aménagement futur.

Courant mars  2019 : la sentence est tombée : le Ministre François De Rugy a, sans sourciller, donné son accord aux travaux de comblement partiel du site, qu'il assujettit à une étude géotechnique complémentaire et à la création d'un comité de suivi, qui ne devraient tout de même pas empêcher la mairie de faire disparaitre plus de la moitié de ce site emblématique de la région.

 

RESTONS MOBILISES !

Pour autant, il ne faut pas baisser les bras. Continuez à partager cette pétition !
A la suite de cette décision ministérielle, le collectif « Arnaudet Meudon » a été constitué pour soutenir la contestation.
Un dossier de presse est en cours de finalisation afin de tenter de sensibiliser les médias à cette démarche de protection d’un patrimoine classé hors du commun.

 

CONTINUONS DE NOUS OPPOSER A CETTE DÉCISION ABSURDE !

- Protégeons la colline Rodin d'une urbanisation standard. Ce site renferme des trésors qu’il ne suffit pas d’occulter pour en faire un terrain classique. Les trésors présents ici sont à  valoriser et l’aménagement doit se faire autour de la spécificité remarquable de ce site, et non contre elle.
En effet, la pression est forte, d’une part en surface pour des terrains qui bénéficient d’une vue incroyable sur la boucle de la Seine, et d’autre part en sous-sol, ou les volumes des galeries disponibles – et facilement accessibles – permettent d’entreposer sans difficulté les déblais des chantiers Franciliens pour lesquels les recherches de surfaces de stockage sont actuellement très intensives en Ile de France.
Même la présence d’un parc municipal classique ne suffirait pas à exprimer toute la spécificité historique du site : du creusement exceptionnel de cette carrière de craie à la présence de Rodin et de son penseur sur le sommet.
Place à l’imagination !

-  Sauvegardons ce patrimoine : Même si le comblement est annoncé comme partiel, même si des  « points d’intérêts géologiques » seront épargnés, le comblement d’une moitié de la carrière ne permettra plus de faire partager l’ampleur des galeries de cette architecture industrielle creusée et historique. Les lourds travaux qui auront lieu dans ce site entacheront, quoi qu'il arrive, la lecture complète de ce chef d’œuvre, et en dénaturera sans conteste sa dimension et son histoire.
Anéantir la moitié du site, même contre la promesse d'une mise en valeur du reste dans un second temps, n’est pas un argument valable pour un site classé.

-  Dénonçons les faux arguments qui conduisent au comblement : certes l’évolution de la stabilité de la craie n’est pas un sujet facile d’approche, mais la succession d’expertises contradictoires fait penser à une intrigante focalisation sur la carrière Arnaudet.
Si le matériau craie est en lui-même une menace, pourquoi n’existe-t-il pas un plan de prévention spécifique de ce risque sur l’ensemble de la commune qui dispose de plusieurs autres carrières de craie abandonnées supportant des zones urbanisées ? Or celles-ci ne font l’objet  que d’une surveillance visuelle épisodique… lorsque dans le même temps, sur le site Arnaudet, il est expliqué que les expertises visuelles, même doublées d'un réseau de capteurs renforcé à plusieurs reprises,  ne peuvent suffire à s’assurer de leur stabilité… Ce double discours doit cesser.
Sans parler des crayères d’Issy-les-Moulineaux, à quelques centaines de mètres en contrebas de celle d’Arnaudet, et qui accueillent le public : caves à vin, stand de tir, salle de réception, événementiel...
Plus lointain, un autre exemple de crayères valorisées est celui de celles utilisées par les caves de Champagne, qui ont joué un rôle majeur dans l’inscription de ces vignobles sur la liste de l’Unesco !

- Que cesse le discours inquiétant de la mairie qui cherche à faire peur en laissant croire que ces carrières sont très anciennes et en péril, s’appuyant sur des exemples d’effondrements dramatiques à proximité il y a une cinquantaine d’année !
Nombreux spécialistes estiment que ce rapprochement ne peut être fait, l’environnement hydrogéologique, le pendage de la colline et la superposition des carrières n’étant pas du tout les mêmes. La cause même de ces effondrements de Clamart n’a jamais su être clairement expliquée. Cet accident n’a d’ailleurs pas fait jurisprudence par la suite dans le secteur, puisque cela n’a pas conduit à une obligation de comblement des galeries sous les zones déjà urbanisées (Bas-Meudon et le bas d’Issy-les-Moulineaux).

Il faut également que cesse le discours lénifiant de la Mairie qui se félicite, auprès du Ministre de la transition écologique et solidaire, d'ainsi, je cite, « participer à l’effort de valorisation des déblais des grands chantiers en cours en Île de France » … en les enterrant dans un site classé.

 

Le choix de consolider là où le besoin a été vraiment repéré n’a rien à voir avec le comblement qu’on nous expose !

 

A la place de ces discours alarmistes, nous préférerions un discours volontariste qui affirmerait vouloir tirer parti de la spécificité de la Colline Rodin, en engageant une vraie concertation, un échange d’idées sur l’aménagement de ce lieu, tant par rapport aux carrières que par rapport au site !

Pour tous ceux qui souhaiteraient apporter leur aide pour la diffusion auprès des médias, nous serions ravis de pouvoir bénéficier de leurs contributions si certains ont des contacts ou des idées.
Pour les autres, n’hésitez pas à relayer la cause autour de vous ou à nous contacter si vous vouliez apporter quelconque soutien au collectif.
Rappel de notre mail : arnaudet.meudon@gmail.com


On reste mobilisés !

 

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